Margot fait son cinéma : reportage vidéo sur http://margotfaitsoncinema.20minutes-blogs.fr/tag/guillaume+boucard

Guillaume boucaud émission arts et lettres sur Dayly motion http://www.dailymotion.com/video/xcr2tf_l-emission-arts-et-etres-de-guillau_creation

article sur le post http://www.lepost.fr/article/2010/03/30/2010478_une-heure-et-quart-et-quelques-revelations.html

En fait…

« Qui voit Ouessant, voit son sang ! »

C’est net comme un verset du texte.

Quand on est sur cette île

Sur l’île

Ça cingle dans la tête

Ça sonde et les cœurs et les reins

Le bla-bla ne tient pas sous les vents

Et il faut aux pensées l’estif et le pern du granit

Pour tenir ici debout face au large.

On n’est pas dans le pamphlet

Dans le poème à deux balles

Ici pas question non plus

De se la dorer placide dans le cynique

Ou serein dans le sceptique

Ici c’est l’Iroise

Et dans les fonds qui entourent l’île

Les crabes, lymphatiques, s’y connaissent en épaves

« Qui voit Ouessant, voit son sang ! »

Bien

Bel et bien

Et ?

Eh bien vu d’ici

Le là-bas, dont on aperçoit les côtes par temps clair

Nous apparaît enfin

Simple

À circonscrire dans le lapidaire

Plus résistant qu’un galet

Une phrase et il suffit

Que voici : 

            En fait, depuis 1789, tout ceci manque vraiment de style.

Rien à rajouter

C’est comme un « Je vous salue Marie », seul, dans la chapelle aux naufragés

Rien à rajouter

Juste regarder et dire, oui

            En fait, depuis 1789, tout ceci manque vraiment de style.

Henry LE BAL

Ouessant juin 2009

Article paru en juin 2009, in Club des ronchons (éditions l'âge d'homme)

 THEATRE

  Une heure 1/4

Le geste de Thomas

Choisir ce titre évoquant la durée, le temps qui passe, quand en fait, le sujet de la pièce est un questionnement sur l’éternité… Henry Le Bal signe avec cette nouvelle pièce de théâtre une étape marquante dans l’incarnation de ses textes sur la Vérité. Il a choisi comme sujet de la pièce  de mettre en scène une troupe de comédiens. Ils préparent un spectacle sur «l’incrédulité de Saint Thomas ». Saint Thomas et surtout sa représentation faite dans la peinture par Le Caravage, le geste de la main de l’homme s’enfonçant dans les plaies du Christ ressuscité.

GàD. Henry Le Bal, Marc Di Napoli,

 Stéphane Rombaut, Arnaud Delon. Création 2009.

Dans notre monde de l’immédiat, la troupe, les comédiens et l’auteur de la pièce se trouvent confrontés au temps, à la durée que les normes d’aujourd’hui imposent à la durée des spectacles. En effet, les répétitions démontrent que la représentation va durer très longtemps. Alors que la moyenne aujourd’hui, la norme, est que la représentation ne doit pas dépasser plus d’1 H 1/4. Alors s’instaure un jeu de dialogue, pour couper dans le texte, la mise en scène, la musique…  Couper, trancher à vif dans un texte sur la main de l’homme pénétrant la chair du Christ revenu des morts. La chair de l’Éternité ! Couper, gagner du temps… quand la pièce a pour sujet une main qui franchit l’éternité. L’incrédulité de Saint Thomas, sujet classique de la peinture n’avait jamais été abordée au  théâtre. Alors quel est le sujet de la pièce : Le geste de saint Thomas ou l’aventure d’une troupe de comédiens confrontés aux limites d’un texte de théâtre. Ou les rapports de la création, de l’art avec l’éternité.

Fiche technique du spectacle

Durée approximative 1H15.

4 personnages : Mathan, le comédien qui joue Mathan, Thomas, le comédien qui joue Thomas, L’auteur, le technicien.

La pièce a été créée à Paris au Printemps 2009, mise en scène par l’auteur.

contact pour représentation

Compagnie Le Parvis

06 81 85 41 71

compagnie.leparvis@orange.fr

Publications.

Cette pièce aussi un prolongement inséré au roman de Henry Le Bal : La Porte, paru aux Éditions Age d'homme (Sept. 2008)

1 heure 1/4,

Version théâtre en français  paru aux Éditions Paqueta (mars 2009)

sur vos lectures des textes d'Henry Le bal, sur les spectacles vus...

THEATRE

Corcovaël

L'Ange du 8^ème jour

Cette pièce de théâtre est une allégorie basée sur un dialogue entre un ange et un écrivain. L'Ange, c'est Corcovaël, l'ange de Rio de Janeiro. Henry Le Bal a créé ce personnage de Corcovaël, en association le nom Corcovado, la montagne où se trouve la sculpture du Christ Rédempteur à Rio - Corcovado veut aussi dire la bosse, le bossu, en vieux portugais-  et le suffixe aël, se retrouvant dans les noms des anges.

L’histoire raconte que  Corcovaël, l'ange bossu, a sculpté la baie de Guanabara, à Rio, le 8^ème jour de la création du monde. Jude, un écrivain français, échoué dans une petite maison sur l'île de Paquetá, l'île tout au fond de la baie de Rio de Janeiro, va rencontrer l’ange. Il lui raconte comment il a taillé, façonné, ciselé une des plus belles baies du monde, le 8^ème jour, jour de la création du monde. Raconter à un écrivain exilé à cause d'une histoire d'amour, le secret de Guanabara, le secret du lieu, dans la baie, d'où l'on peut entendre le chant d'Ève, le chant du premier baiser du monde.

Corcovaël, une pièce en deux actes. Une histoire qui remonte le cours de l'Histoire. Corcovaël, un récit en dehors du temps pour une pièce en dehors de toutes les modes.

Jude (Marc Di Napoli), Corcovaël (Arnaud Delon)

Pièce créée en 2006.

Henry Le Bal est un écrivain inspiré par le Brésil et la ville de Rio de Janeiro, depuis qu'il l'a découverte en 1992. Corcovaël est issu de son second roman, Le Janvier du Monde, de la trilogie romanesque inspiré par ce pays.

Fiche technique du spectacle

Durée approximative 1h45.

2 personnages masculin : Jude, l’écrivain et Corcovaël, l’ange.

La pièce a été traduite et publiée  en brésilien.

Mise en scène par l'auteur à sa création.

disponible pour représentation.

Contact Compagnie Le Parvis. 06 81 85 41 71

compagnie.leparvis@orange.fr

Publications.

Cette pièce est en premier lieu,  le dialogue final du roman de Henry Le Bal : " Le janvier du monde", paru aux Éditions l'Age d'homme (Avril 2006)