Publié le 21 Février 2009
début de l'article :
Le sublime ou la dernière rébellion
Dans Citadelle, Saint-Exupéry fait dire au roi de la cité du désert :
Montre-moi tes chefs d’œuvre.
Tel est le majestueux accueil. Il s’adresse à quiconque vient en émissaire d’un loin. Les portes lui sont ouvertes. Juste ceci, avant tout discours :
Montre-moi tes chefs d’œuvre et je te dirai le ciel que tu pries.
Moi ai trouvé une des dernières peintures d’un montparno. L’un du groupe de la Rotonde. Dans cette brasserie aujourd’hui on peut y voir une repro de son portrait par Modi. Un anar, druidique, anti-catho, anti-marchand, anti-critique. Un peintre des nus qui fuira les galeries de Paris pour les afriques et en ramènera ce que nul ne vit et peignit avant lui. À la fin de sa vie, oublié de tous, quelques Christ. Pas le Fils, juste l’homme, un homme rejeté et maudit. Deux trois crucifixions et autant de piéta. Moi ai retrouvé l’une d’elle. L’homme décroché du bois dans les bras de sa mère. Mais déjà, en haut du Golgotha, il n’y a plus la croix. Juste un trou, derrière, où elle était plantée. Un trou et un corps dans les bras de sa mère."
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