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Publié le 14 Avril 2018

nadine nassar soprano

nadine nassar soprano

Oratorio 2018 Les saisons de l'éternité

NADINE NASSAR

Nadine Nassar, soprano libanaise à la voix de cristal, a développé son art du chant lyrique en Pologne. Elle y a obtenu en 2011 la mention maximale d’Excellence pour son récital de Post diplôme de l'Université Chopin et, en 2016, la médaille d’honneur polonaise de la Culture - qui lui est remise à Beyrouth par l’ambassadeur de Pologne Wojciech Bozek.

Nadine a grandi dans une ambiance de musique classique. Son père, ingénieur, mélomane et pianiste amateur qui inventa un pédalier mécanique pour piano, réveillait ses enfants pour aller à l’école sur des airs de Bach, Beethoven, Mozart, Chopin. Tombée dès son jeune âge dans ce chaudron musical, elle n’en est jamais sortie.

A dix ans, elle chante dans des chorales et sa voix suave la désigne déjà pour les airs en solo. Son parcours est, dès lors, tout tracé. Au Liban pour commencer : Conservatoire National Supérieur de Musique où Nona Manoyan lui donne sa première formation de chanteuse ; parallèlement elle suit les cours de théâtre de l’IESAV, nécessaires pour préparer sa présence sur scène. C’est ainsi qu’entre 2003 et 2005 elle collabore avec Henry le Bal à Beyrouth et Ouessant>

 

Les hasards de la vie vont la mener en Pologne à travers un détour inattendu. Pour Nadine, hasard se conjugue avec musique. Elle est sélectionnée en 2008 pour chanter le rôle de Zerlina dans Don Giovanni au Festival Al-Ain, par un Égyptien, Aly Sadek, fou de Mozart, anésthésiste de profession, traducteur en arabe par vocation de sept opéras mozartiens ; l’année suivante elle sera Suzanna dans Le Nozze di Figaro. Un festival de musique classique dans un oasis en plein désert aux Emirats Arabe Unis! Initiative prémonitoire, geste précurseur ; dix ans plus tard la Sorbonne est installée à Abu Dhabi et le Louvre y ouvre ses portes. Le riche Émirat a résolument pris l’option de la culture en cooperation avec la France.

Ainsi va le destin... Car l’orchestre choisi pour cette représentation est polonais et elle se retrouve à Poznan pour les répétitions. L’opportunité qui s’offre à elle est évidente ; elle la saisit et s’installe à Varsovie. Elle y trouve son bonheur musical. A partir de là, sa vie bascule : elle a désormais deux ancrages ou, comme dit la chanson, deux amours : son pays et Varsovie.

Là, elle se perfectionne et maîtrise sa voix dans le cadre de l’Université Chopin, essentiellement avec Ewa Izykowska pour la musicalité et, pour la technique, avec Zofia Witkowska de l’Opéra de Chambre. Elle chante dans des lieux prestigieux de la capitale polonaise : Dom Polonii, Palais Wilanow, Cathédrale St Jean, Palais de la Culture, Théâtre Stanislawski notamment, ainsi qu’à Cracovie, Wroclaw, Barczewo.

A Beyrouth, la carrière de soprano de Nadine Nassar s'épanouit : Grand Serail, Musée National, Église St Joseph des Jésuites et Cathédrales St Louis des Capucins, Résidence de l'ambassadeur de France et celle de l'ambasadeur du Royaume Uni, Musée de la Soie, Assembly Hall de l'AUB. Elle chante avec l'Orchestre Philharmonique du Liban sous la baguette de chefs libanais (Harout Fazlian, Garo Avessian, Joanna Medawar-Nachef), ou étrangers (le Polonais Wojciech Czepiel, l'Autrichien Manfred Müssauer pour la version beyrouthine du fameux concert du Nouvel An viennois).
Ce parcous musical se concrétise par des opéras et concerts en divers lieux aux côtés de musiciens de talent. Après les deux opéras de Mozart en arabe aux EAU avec au pupitre de chef Zbigniew Graca, elle en interprète, au Liban, un troisième,
Bastien et Bastienne, en arabe dialectal libanais avec le chef Harout Fazlian et avec le même dans Opera Scenes, le duo Gilda/Il Duca dans Rigoletto et Violetta/Alfredo dans La Traviata de Verdi. Autre rôle à son actif au Liban : Adina dans L’Elisir d’Amore de Donizetti avec le chef Maroun Rahi. Elle se produit à plusieurs reprises pour l’Association pour la Protection des Sites et Anciennes Demeures et avec le Quatuor del Tempo.

On la retrouve aussi à Vienne à deux reprises à l'Alte Rathaus et à la chapelle de la Hofburg, l'ancien palais impérial d'hiver, pour des récitals de Mozart en arabe ; à Prague, en soliste avec l'Atlanta Boys Choir (USA), à Paris pour une création de musique contemporaine avec le compositeur libanais Zad Moultaka ; à Moscou, Londres... Elle coopère avec des artistes d'Europe centrale, en particulier la célèbre flûtiste Jadwiga Kotnowska, le Concerto Avenna Quintet, le Primo Incontro Kwartet, ainsi que de nombreux pianistes dont certains viennent du bout du monde: d’Afrique du Sud (Nico de Villiers) et de Corée du sud (Seo Kyeong Yeong).

Sa principale collaboration s’établit avec la harpiste polonaise Anna Sikorzak-Olek. Tout d’abord dans des concerts communs -Nadine chante aussi pour le Wiktoria Harp Open, ensemble de vingt harpes dirigé par Anna- et les deux musiciennes en viennent à enregistrer un CD, Duo Voix et Harpe.
Le grand pianiste libanais Henri Goraieb l'a choisie comme partenaire musical, lui accordant le privilège, lui le concertiste, de l'accompagner en concert. Elle lui doit d'avoir élevé sa belle voix au niveau de pur art vocal.

 

2003 : Beyrouth, première mondiale de l’oratorio Les Larmes de Pierre (Texte Henry le Bal, Musique Rémy Gousseau)

2004 : Nadine Nassar est invitée à chanter à Ouessant avec l’organiste Olivier Struillou

2005 : Beyrouth, Les Sept dernières Paroles du Christ (Texte Henry le Bal sur une musique pour quatuor à cordes de Haydn)

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Publié le 15 Août 2017

Ouessant. Un rendez-vous artistique exceptionnel pour le salon du livre insulaire :

"intuition ñord"


le jeudi 24 août à 18 h au Musée des Phares et Balises, Créac'h. (gratuit)

Création musicale de René Goaër, entourée des JazzMan : Gildas Scouarnec,(contrebasse) Yvonnick Penven,(guitare) Jacques Le Jollec (batterie), de Marine Seznec, (chant),

sur un texte inédit de Henry Le Bal. Pendant le spectacle Francis Pessein réalisera une peinture originale. partenariat avec le Collectif Jazz Bretagne.

réservez votre traversée maritime www.pennarbed.fr

Marine Seznec (Chant)

Marine Seznec (Chant)

Henry Le Bal (texte)

Henry Le Bal (texte)

Gildas Scoarnec Contrebasse

Gildas Scoarnec Contrebasse

rené Goaër (saxo)

rené Goaër (saxo)

Yvonnick penven (guitare)

Yvonnick penven (guitare)

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Rédigé par Henry LE BAL

Publié dans #Spectacles à l'affiche, #Ecritures, #album

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Publié le 26 Mai 2013

« Celui qui m’a vu a vu le Père. »

 

             Pourquoi cette phrase de Saint Jean pour titrer un propos sur la Sainte Trinité ? Pour le verbe : voir. On connaît tous l’expression : « tu vois ce que je veux dire ? », qui signifie : « tu m’as compris ? ». Voir ou comprendre. On pourrait même dire : voir et entendre puisqu’on n’utilise souvent le verbe  « entendre » à la place de  « comprendre » : « je n’entends rien aux mathématiques ». Voir et entendre donc ; entendre la Parole. De là ce constat ouvrant sur un vaste champ de questions : où est passé le Père ? Où est passé l’Esprit Saint ? Je parle ici de peinture.

 

        Que s’est-il passé au XXe siècle pour que l’on assiste toujours aujourd’hui à deux lignes de forces convergentes :

a-      L’éclipse du Père et de la Trinité dans l’art religieux ?

b-      Le divorce entre l’art d’Eglise et le «  grand art » ?


            Les causes sont bien sûr multiples et tout aussi complexes que profondes. D’abord le XXe siècle émerge de mouvements nés de la Renaissance et de son nouvel humanisme, puis du siècle des Lumières et de sa « mort esthétique » de Dieu, de la Révolution Française avec le passage de Dieu à l’Être Suprême, puis du Romantisme avec son surgissement flamboyant du souverain Moi, jusqu’aux représentations du Divin par les symbolistes et la volonté de saisir l’instant seul des Impressionnistes (fi de l’Eternité !). Mais le XXe siècle s’ouvre sur la terre éventrée des tranchées de 14-18. Millions, tel est le mot, au pluriel, pour compter les morts. La pensée est confrontée au nombre, à une abstraction nouvelle. Les vents, le souffle, sont remplacés par des gaz mortels. Le ciel est obscurci par la fumée des obus. Les hauteurs ne sont plus visibles, ni compréhensibles. S’il reste une figure de Dieu c’est celle d’un Christ souffrant présent dans les tranchées. Et le reste de ce siècle ne sera plus ensuite que cette marche de l’humanité dans la découverte de l’épouvante, goulag, camps de la mort, populicide chinois par les famines… l’esprit ne résiste pas. La question du fils à son père à l’entrée de la chambre à gaz : «  où allons-nous ? » est sans réponse. C’est la question d’Isaac à Abraham : « où est l’agneau pour l’holocauste ? » Or, il n’y a eu nulle intervention de l’Ange du Seigneur.

 

          De là toutes ces représentations du Christ épousant notre condition d’homme mais la disparition des représentations du Père. Et que dire de l’Esprit ? Et avec l’Esprit, on aborde la question du divorce entre l’art d’Eglise et le « grand art ». Si l’art d’Eglise continue avec ses commandes, ses commissions d’art sacré et parfois ses écoles, force est de constater qu’on n’y retrouve plus, ou rarissimement, les grands noms de la peinture. Les noms du « grand art », ceux qui font les titres des revues, font courir le public de musées en galeries, ne semblent plus concernés. Et si un sujet demeure, comme source d’intérêt, c’est celui de la crucifixion (Dali, Picasso, …)

 

        Mais revenons à 14-18 avec cette terre s’ouvrant et engloutissant ces pauvres hommes de tous horizons sociaux, casques bleus ou casques à pointe, tandis que les premiers avions couvraient le bleu du ciel pour mitrailler le sol. À la différence par exemple de la grande peste du Moyen Âge (pour parler aussi de morts par millions), la Première Guerre Mondiale voit l’arrivée des reportages cinématographiques et photographiques.  Les visuels de la grande peste étaient picturaux. C’était une mémoire. Avec 14-18 la technique va permettre de voir des visages et des cadavres réels. Tout devient visible et transmissible. De là la naissance des nouveaux rapports entre le « grand art » et le visible. De là aussi, les rapports nouveaux entre le visible et le réel.

 

                   Quand Chagall peint des anges, ils ne sont pas uniquement présents dans des sujets religieux. Il peint des anges parce qu’il les voit. D’où vient que nous ne voyons plus Dieu, l’Esprit et les anges ? Qu’est-ce que voir ? Qu’est-ce que voir sans entendre ? Les nouvelles techniques du voir : télescope, photo, caméra, microscope, sont-elles l’unique œil du voir ? « Je suis le grand voyant », proclamait Rimbaud à l’orée du XXe siècle. Sommes-nous aujourd’hui, à l’orée de celui-ci, les grands aveugles ? Un ciel plein de trainées d’avions de ligne, de satellites, de tout ce qu’on veut, mais vide. Un visuel qui nous permet de voir pulsar et supernova, mais perdus dans un grand vide.  Un esprit plein de moi, de ça, de surmoi, mais seul, absolument seul. Peut-on encore peindre le Père, peindre l’Esprit ? Sans doute que oui, c’est le message du merveilleux verset de la fin de l’Apocalypse : « Vois comme je rends toute chose nouvelle ». La tradition bien sûr est pour demain. Mais en attendant… Qu’y a-t’il en nous que nous n’entendions pas, ou n’entendions plus, pour ne plus voir ?

 

Henry Le Bal

 

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Rédigé par Henry LE BAL

Publié dans #Ecritures

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Publié le 21 Mars 2013

Au salon du livre de Québec du 10 au 14 avril.

Espace de la Diversité Stand N° 100 en dédidaces

pour connaître les jours et horaires des lectures c'est là :

http://silq.ca/programmation/#.UUs72xdIt8M

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Rédigé par Henry LE BAL

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Publié le 10 Juillet 2012

catalogue en ligne à découvrir

link 

 

l'affiche : 

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Rédigé par Henry LE BAL

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Publié le 29 Septembre 2011

Festival du Livre en Bretagne à CARHAIX,

le dimanche 30 octobre toute la journée

au salon des romanciers pour son roman "La porte" (Ed. l'Age D'Homme)

et pour " l'île Nue" (Ed.Palantines)

plus d'infos sur : http://festivaldulivre-carhaix.org/

 

 

Festival du Livre à GUERANDE,

les 19 et 20 novembre

plus d'infos sur http://gourenez.wordpress.com/auteurs/henri-le-bal/

 

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Rédigé par Henry LE BAL

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Publié le 22 Juillet 2011

affiche ouessant 5En attendant de vous y retrouver du samedi 20 au mercredi 24 août, vous pouvez découvrir le programme en ligne sur :

 


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Rédigé par Henry LE BAL

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Publié le 26 Juin 2011

 Que peut encore le théâtre ?

Entretien avec Henry Le Bal par Thierry Jolif

est paru dans le revue Tropinka.

pour acheter la revue en ligne suivre : http://networkedblogs.com/jB97c

 

 

couv-tropinka-2.jpg

Tropinka Vol. I n° 2 :: Arts : camouflages et camouflets
Prix : 15,00

Éditeur : Avatar Editions
Pages : 128

Dimensions (cm) : 14,85 x 21,0
ISBN/EAN : 9781907847080

 

 

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Rédigé par Henry LE BAL

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Publié le 7 Mars 2011

sculpture clévier la fête

 

à découvrir le cheminement artistique de mon ami le  peintre Robert Clévier, compagnon de nombreuses de mes publications.

du jeudi 10 mars au samedi 30 avril, Mathyeu Le Bal présente à sa Galerie Les Montparnos (www.galerielesmontparnos.com) dans une exposition intitulée : / RUPTURES, un ensemble d'oeuvres : huiles, gravures, dessins, encres érotiques.

 

 

 rendez-vous jeudi 10 mars.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

couv la fête 1988Notre échange artistique a débuté en 1988, lors de l'édition chez Bernard Guillemot, éditions Calligrammes, de ma première pièce de Théâtre intitulé La Fête.

>De nombreux dialogues ont donnés d'autres créations comme la nativité en Faience de Quimper, inspirée de la pièce Sitio.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Publié le 20 Janvier 2011

Une artiste, une oeuvre à découvir

 

Dima Raad, artiste peintre libanaise présente ses oeuvres

à la Galerie de Bretagne

du samedi 22 janvier au samedi 12 février 2011.

(ouvert tous les après-midis de 14 h 30 à 18 h30 même le dimanche)

vernissage le samedi 22 janvier à partir de 17h30

 

photo 2 Dima RAAD« Nous sommes nés pendant la guerre », une expression que l’on entend couramment. Elle reflète ce sentiment de peur et d’insécurité, et montre la constante appréhension du futur et l’angoisse de perdre à tout moment, un proche.

Ces personnes sont les miens, c’est mon peuple et c’est ma cause.  

Ils meurent pour une simple raison, ils sont nés dans ce pays.

Leurs visages m’embrouillent, leur douleur et leurs larmes m’habitent, ce qui explique cette tension dans mes toiles. J’ai essayé d’exprimer avec mes nerfs  cette révolte qui m’anime.

 On s’est habitué à la guerre ? Peut-être pas ! On s’y est plutôt accommodé.

La pire des guerres, c’est celle de juillet 2006, que j’ai vécue parmi les miens. L’odeur du souffre et de la mort s’y étaient propagés pendant trente trois jours. Visages ébahis, corps déchiquetés… C’est vivre la souffrance, à son apogée. 

Harcelée par ces visages sans nom, je tentais d’apercevoir une lueur d’espoir dans leurs yeux.

L’art n’est que l’expression de notre intérieur. C’est  une sorte de traduction, sur un support quelconque, de notre perception du monde réel qui nous entoure. Pour moi, ce sont ces quelques toiles que j’ai dessinées sous les bombes, à travers lesquelles j’exprime la douleur et ma rage.

Après juillet 2006, une nouvelle époque a commencé pour moi."                                                                                                      Dima RAAD

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Rédigé par Henry LE BAL

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