Publié le 15 Avril 2015
LA CRYPTE
NOTE
La crypte a été créée pour un des lieux les plus extraordinaires de Paris ouvert au théâtre, à savoir la crypte de l’église Saint Sulpice.
Le sous-titre de cette pièce en est la mort de Joseph. On ne trouve rien d’écrit dans les Evangiles à ce sujet. Et s’il existe une grande tradition picturale de représentations de la mort de Joseph entouré de Marie et Jésus, il n’existait pas jusqu’à présent de textes de théâtre ayant été consacrés à ce sujet.
La crypte est une représentation de ce moment à partir d’une situation contemporaine et mystérieuse.
LE PROPOS EN EST LE SUIVANT
Une église menace de s’écrouler. En effet pour construire un parking, la municipalité a détourné le fleuve de son cours lequel passait autrefois sous l’église qui avait été construite sur des piliers de chênes. Ceux-ci, laissés à l’air libre pourrissent sur place menaçant l’édifice d’écroulement.
La pièce présente donc le personnage d’un professionnel des métiers du bois chargé d’inspecter les piliers et d’étudier la façon de consolider les sous-bassement safin de limiter l’effondrement. Ce personnage nommé Joseph rencontre dans la crypte un clochard qui y habite à côté d’une vieille barque amarrée à l’un des piliers. Ce personnage mystérieux va faire découvrir à Joseph un pilier duquel proviennent des voix humaines souterraines. En fait ce sont les âmes du purgatoire. De là, la révélation d’un secret relatif à la mort de Saint Joseph.
MISE EN SCENE
La pièce créée à l’automne 2013 pour la crypte de Saint-Sulpice a ensuite été joué en Bretagne. Les comédiens en étaient Marc Di Napoli dans le rôle de Saint Joseph, Yves Philippe dans le rôle du sacristain de l’église et l’auteur tenant le rôle de l’homme à la barque.
Cette même année, le texte était publié aux éditions de « L’Age d’Homme » dans la collection « Théâtre vivant ». Comme à chaque spectacle de la compagnie « Le parvis - qui est la structure de création des pièces d’Henry Le Bal – le responsable de la technique son et lumières était Stéphane Rombaud. A partir de cette pièce de nouveaux artistes ont rejoint l’équipe dont Lise Hascoët qui avait déjà travaillé sur Insularis et qui fut responsable des décors et des costumes et Stéphane Di Napoli qui assura sur Paris toute la partie technique.
Propos recueillis par B.H