roman : la porte

Publié le 7 Octobre 2010

LA-PORTE1-tropinka-sept-2010.JPG

 

 

 

 

 

LA-PORTE2-tropinka-sept-2010-copie-1.JPG

LA-PORTE3-tropinka-sept-2010.JPG

 

 

In Tropinka, revue d'escriture internelle. 06/2010

Voir les commentaires

Rédigé par Henry LE BAL

Publié dans #Roman : La porte

Repost0

Publié le 18 Janvier 2009

 

 

 

Poète, romancier, homme de théâtre, Henry Le Bal est avant tout une personne foisonnante et originale.

Enraciné dans sa langue et recherchant sa mystérieuse naissance (Le son ? Le sens ?), ses récits se  construisent librement avec une sûre intuition des lieux et des personnages. La danse ondulatoire de sa narration est à la fois rythmée, vivante, concrète.

Son oeuvre s'édifie avec constante liberté. Elle prend des chemins inattendus, changeant sans cesse de registres d'écriture, de décors, de genres, de situations, mais chaque fois solidement liée à son souci grave et profond de la Vérité et de la présence de l'Esprit.

Vladimir Dimitrijevic ( Lausanne, Juin 2008)

Voir les commentaires

Rédigé par Henry LE BAL

Publié dans #Roman : La porte

Repost0

Publié le 18 Janvier 2009

Rédigé par Henry LE BAL

Publié dans #Roman : La porte

Repost0

Publié le 18 Janvier 2009

La Porte

Roman Suivi d’une pièce de théâtre :

Une heure ¼

 

Parution : 13 sept. 2008

Pagination : 238

Prix : 25,00 €

ISBN 978-2-8251-3854-0

 

 

 

 

 

 
 

La Porte.

Le narrateur de cette histoire est un concierge. Le concierge de la plus grande bibliothèque du monde. Elle est tout son univers, son monde. D'ailleurs, il y est né. De génération en génération, depuis son origine, on est le concierge de père en fils. Et lui, de plus, il n'en n'est jamais sorti.

De livres en livres qui y arrivent sans fin, la bibliothèque ne cesse de s'agrandir, de gagner de l'espace sur la ville. Ce n'est pas rien d'être le concierge de LA bibliothèque. C'est beaucoup de responsabilités et de travail. On est l'homme qui a toutes les clefs.

Un soir, dans les sous-sols du bâtiment le plus ancien, le concierge découvre, derrière une cloison, une porte inconnue qu'il va déverrouiller. Cette porte le mène à un souterrain qui passe sous le fleuve, le fleuve qui sépare la bibliothèque de la partie sud de la ville. Et au bout de ce souterrain, une autre porte.

Mais pour l'homme aux deux clefs d'or à la boutonnière, de l'autre côté du fleuve, est-ce encore la bibliothèque ? Et lui, qui est né ici, pourquoi irait-il ouvrir cette porte ? Puisque tous les livres sont ici, même si un concierge n'a pas le temps de lire, qu'y-a-t-il à trouver là-bas ? "Tout est dans les livres", comme il l'écrit lui-même sur son petit paquet de feuilles. Alors pourquoi ouvrir cette porte ?

 

Henry Le Bal est né en 1959, vit en Bretagne. Il a publié plusieurs romans, des pièces de théâtre qu'il met en scène, et des recueils de poèmes dont certains sont devenus des oratorios. Ses spectacles le mènent régulièrement de Paris à Rio et de Rio à Beyrouth. Ce troisième roman est suivi d’une pièce de théâtre à quatre personnages portant sur le geste de Thomas.

(cf L’incrédulité de saint Thomas, Le Caravage reproduit en couverture)

  premiers mots du chapitre 1 :

Chapitre I

 

 

Moi je n’écris pas. Je suis… on va dire que je suis le concierge de La Bibliothèque. Concierge : c’est mon titre officiel, mon rôle administratif, mais chacun sait ici que je m’occupe de tout, tout le bon fonctionnement matériel, technique. Disons, l’entretien général. Bon, bien sûr, je ne me mêle pas de la partie : Personnel, mais je connais tout le monde, et tout le monde me connaît. Faut dire que je suis le plus ancien dans « la maison ». D’ailleurs, j’y suis né. On est concierge de La Bibliothèque de père en fils depuis des générations, et je ne parle pas par image lorsque je dis, que j’y suis né.

Notre logement, le logement qu’a occupé mon père avant moi, et avant lui le sien, et avant lui…, a vu l’accouchement de ma mère. Le cas doit, je pense, être assez rare dans l’histoire générale des bibliothèques, peut-être unique, qui sait, aussi ai-je un statut à part dans la maison. Le logement du concierge, le mien, est presque au bout de la partie nord-est de La Bibliothèque. À l’est, toujours, mais au sud, se situe le nouveau bâtiment de réception des livres. Très moderne, très fonctionnel. Je ne l’aime pas beaucoup. Évidemment il est mieux adapté que l’ancien, et les employés qui y travaillent sont moins à l’étroit qu’avant, mais je le trouve moins convivial.

Cela tient sans doute, pour partie, au départ de Monsieur Palernois qui a fait valoir ses droits à la retraite, et que le nouveau chef de ce service est très Nouvelle École. Je ne critique pas, c’est la marche en avant des choses, mais enfin, avec Monsieur Palernois – Aristide  c’était différent. Il n’hésitait pas à me rendre visite dans mon logement, je passais de temps en temps le voir, entre nous c’était : « Salut L’Héritier », il avait connu mon père, et « Salut La Douzaine », à cause du livre d’Aristide Tœclet, un illustre enfoui, auteur oublié des Douze dialogues du Deucalion. N’est plus là La Douzaine, mais le surnom qu’il m’a donné est resté. C’est ainsi que les plus anciens me nomment, avec affection, alors que les plus jeunes m’appellent « Monsieur L’Héritier », persuadés qu’il s’agit de mon vrai nom.

Il n’y a guère que le grand patron général, Monsieur Monsieur, qui m’aborde ou s’adresse à moi autrement. C’est assez rare j’en conviens, et c’est grand tant mieux. Moins nous nous croisons, moins nous nous voyons, plus tout va au plus harmonieux pour chacun de nous deux. L’homme est brillant. Depuis qu’il a pris ses fonctions, par désignation du Ministère, voilà maintenant près de quinze ans, tout a changé. On s’est agrandi, équipé de structures extraordinairement novatrices, on a développé un réseau de partenariat privé, mis en place un tissu de collaborateurs extérieurs unique, et bien d’autres faits et réalisations qui permettent de dire – sans exagérer ni mentir – que La Bibliothèque est aujourd’hui la plus grande et la plus rayonnante du monde. Au point que tous les trois ou quatre ans, nous gagnons de l’espace sur la ville, par le nord.

 

CONTACT PRESSE

Christine JOLIMOY 06 80 33 47 34 christinejolimoy @ aol.com

L’Âge d'homme 5 Rue Férou 75006 Paris 01 55 42 79 79

www. lagedhomme. com

Voir les commentaires

Rédigé par Henry LE BAL

Publié dans #Roman : La porte

Repost0