Déjà en lecture active, la prochaine pièce de théâtre sera créée en 2024.
une équipe artistique se compose pour cette création avec les talents confirmés des pièces de Henry et des nouvelles têtes pour aborder des nouveaux rôles.
tous les renseignements à découvrir sur le site de la compagnie ici
Un livre que j'ai rêvé faire pendant des années pour vous faire découvrir l'art de Ronan-Jim Sévellec. Finalement on l'a fait à deux voix, grâce aux éditions Coop Breizh.
Chapeau à Henri B. et Anne G.
Merci à tous, c'est un beau livre.
parution le 15 juin 2022. RDv à la galerie Rue du frout. #Quimper
Le gardien, une création originale 2022 associant théâtre, marionnette et danse.
Texte et voix : Henry Le Bal
Marionnette : Gilles Martinet
Danse : Caroline Le Goff
sur une chorégraphie de Pierre Rétif et Marie Coïc.
Photos du spectacle : Thierry Becouarn.
Robe de la danseuse : création ARMOR LUX QUIMPER.
Merci à tous les bénévoles et acteurs du spectacle et de sa diffusion.
Le Gardien, pièce de théâtre de Henry Le Bal
LES ARTISTES : Le gardien, pièce de Henry LE bal
Les personnages : Le gardien, Pièce de Henry LE BAL
ils répètent... le gardien,pièce de Henry le Bal
Bientôt notre prochaine pièce de théâtre : "Le Gardien"
qui rassemble un plateau artistique exceptionnel.
En ce mois d'avril 2022, se déroulent les dernières répétitions pour vous offrir un spectacle alliant plusieurs arts de la scène : Théâtre, Marionnette, Mime, Danse.
présentation détaillée plus bas dans la lecture, après les informations pratiques.
Infos pratiques :
2 premières dates à Quimper.
Samedi 30 avril à 20 h 30 et dimanche 1er mai à 16 h .
Création chorégraphique : Pierre Retif et Marie Coïc
Auteur-metteur en scène : Henry Le Bal
Création marionnette : Gilles et Catherine Martinet.
Visuel Affiche : KARREG
Création costume de Caroline : Armor Lux Quimper
L’idée d’écrire cette pièce est née d’un désir commun avec Gilles et Catherine Martinet, suite au spectacle que nous avions créé à Ouessant en 2019 pour les 300 ans de la publication de Robinson Crusoé de Daniel Defoe.
Nous nous étions inspirés du bunraku, tradition japonaise d’un théâtre hiératique et marionettique du XVIIème siècle, autrement-dit celle faisant apparaître une dissociation entre un personnage de marionnette et une voix humaine séparée. C’est à la suite de cette rencontre réussie et particulièrement intense avec le public, que nous avons décidé d’approfondir ce que nous avions découvert sur le plan artistique pour créer ensemble un nouveau spectacle.
De là est née la volonté d’écrire et de mettre en scène un sujet archétypal, quelque chose d’universel, quelque chose donnant aux spectateurs le sentiment d’une proximité alors que la forme théâtrale serait déconcertante.
Après l’écriture à l’automne 2019, le travail artistique s’est poursuivi en 2021, avec l’ouverture du plateau à la danse contemporaine pour incarner le personnage du mime. Ainsi est né une collaboration avec les chorégraphes, Pierre Rétif et Marie Coïc, et l’artiste danseuse, Caroline Le Goff de l’Atelier des Cygnes à Quimper.
De l’été 2021 à avril 2022, l’équipe a approfondi la mise en scène qui devait répondre à la fois aux exigences de la mise en espace de la marionnette, de la danse avec celle du théâtre.
Le Gardien s’est peu à peu métamorphosé en une pièce de théâtre poétique avec voix, mime et marionnette.
Le gardien est un mot qui fonctionne avec plusieurs entrées. C’est une sorte d’archétype. Le mot évoque une prison, un protecteur, un ange, un surveillant, un défenseur. Contradictoire et mystérieux. C’est le mot lui-même qui est à l’origine de la situation théâtrale. Situation théâtrale qui s’est voulue dès l’origine du projet, un moyen d’atteindre cette forme spécifique entrevue lors de ce spectacle donné au Salon du Livre Insulaire en 2019.
Ce spectacle pourrait se donner à voir comme une remontée vers une origine commune au théâtre et à la marionnette. Sachant qu’à l’origine, théâtre et marionnette et danse posait une interrogation sur le mystère de la Parole à la fois sur son dévoilement et sur son impuissance.
Henry Le Bal,
Auteur et metteur en scène
Le sujet de la pièce.
Un homme entre dans un espace neutre. Il est chargé d’assurer le tour de garde. C’est la première fois qu’il assure cette fonction. Petit à petit, il s’aperçoit qu’il n’a reçu aucune consigne, qu’il ne sait pas comment faire. Il ne rencontre personne. Au fûr et à mesure, il s’enfonce dans une solitude sans réponse, au point de se demander s’il est la bonne personne, s’il y a quelque chose à surveiller, et si oui, quoi et pourquoi, et jusqu’à quand.
Le personnage principal est une marionnette à fils mais ce n’est pas un spectacle de marionnettes, mais bien une pièce de théâtre qui s’interroge sur l’essence du théâtre. Le sujet en est peut-être d’ailleurs: le théâtre lui-même, puisque le gardien c’est-à-dire la marionnette est de temps en temps confronté à un personnage apportant des consignes. Or, ce personnage est un mime. Autrement dit les consignes sont gestuelles.
Une œuvre théâtrale et ses 5 absences.
Le spectacle présente des enjeux d’écritures et de scène sous la forme de cinq présences-absences :
Le personnage principal : le gardien est une marionnette, c’est une présence mais aussi une absence dans la mesure c’est un objet et non un comédien.
Le marionnettiste : c’est un être humain bien visible, tout de noir vêtu c’est à dire neutre. Il manipule à vue. Il est donc présent sur scène, il n’y a pas de castelet. C’est une absence en tant qu’il n’existe pas en tant que personnage.
La voix marionnetique : c’est un lecteur. Un lecteur à vue sur scène; il est la voix de la marionnette, de noir vêtu, à la façon du marionnettiste. Il se place sur l’un des côtés de la scène, avec un pupitre devant lui tel un instrumentiste de concert. De même que le manipulateur est le geste de la marionnette, cette présence en est la voix. Le lecteur est une présence absente. Le lecteur en tant que personne n’existe pas, il n’est qu’une voix.
La mime : c’est un personnage muet de la pièce. Elle est là pour donner toutes les explications dont le gardien a besoin mais elle ne s’exprime que par gestes. Ces explications gestuelles sont aussi rigoureuses et précises qu’abstraites et incompéhensibles. Il s’agit d’instaurer une véritable chorégraphie. C’est une présence scénique réelle incarnant une absence de mots qui renvoit à une logique aussi implacable qu’insaisissable.
Le spectacle se termine en donnant au spectacteur le sentiment qu’il peut être la raison-même de la présence du gardien. Le public est donc à la fois présence mais aussi absence en tant qu’il échappe totalement à la conscience du personnage marionnettique.
"Henry Le Bal a régné sur la rue du Frout pendant tout l’été, l’auteur dramaturge
quimpérois repart à Paris en n de semaine. Sa pièce « Où sont les Zoizeaux ? » interrompue par le connement en novembre dernier reprend au théâtre de l’Île
Saint-Louis.
Il a été incontournable tout l’été, assis à sa table rue du Frout, salué par les
amis, interrogés par les visiteurs, ou alors remplissant ses « carnets de
bord » de son écriture pointue. Mais que l’on ne s’y trompe pas, Henry Le
Bal, l’écrivain quimpérois est d’abord habité par le théâtre. « L’écriture
permet de laisser un souvenir, le théâtre est la clé de voûte du langage », di-til. « Un renversement de civilisation »
Comment donc a-t-il vécu cette parenthèse étrange de pandémie, alors que
sa dernière création, jouée au théâtre de l’Île Saint-Louis au coeur de Paris
était interrompue après douze représentations n octobre 2020 ? « Ce fut
pour moi une période d’une densité incroyable, répond le Quimpérois qui
est rentré dans sa ville, en novembre, quand la chape de plomb du
deuxième connement est tombée. Ce fut un temps parfait pour l’écriture. Il
Henry Le Bal, mercredi rue du Frout. À son retour, en n d’année, après la reprise de sa pièce, les répétitions d’une nouvelle pièce démarrent. Il termine un nouveau roman et prépare un autre beau livre avec un photographe.
Iy eut un silence imposé qui nous a interrogés sur ce que nous étions en
train de faire du langage. Nous sommes la civilisation du verbe et nous
étions muselés. C’est un renversement complet de tout ce qui fait notre
civilisation ». Henry Le Bal n’a donc pas arrêté sa quête vertigineuse des
mots, du langage, tout faisant sens comme ces images d’humains masqués
quand leurs chiens étaient sans muselières. Rattrapé par l’actualité
L’auteur serait-il inspiré par l’actualité ? « Non. Mais la pièce que nous avons
jouée à Paris en septembre et octobre 2020 avant la fermeture du théâtre, a
été rattrapée par celle-ci, convient-il. Il y avait le chant des oiseaux que nous
avions réappris à écouter pendant le confinement, un marchand de
masques qui renvoyait à cette crise même si le texte complètement baroque
et poétique avait été écrit avant ». « Tragédie bouffonne »
La parenthèse du confinement a permis à l’auteur d’écrire mais « les
comédiens étaient en souffrance », dit-il. « J’ai compris que la scène était,
pour eux, la vraie nourriture, le véritable salaire. J’ai été troublé par
l’intensité de leur mélancolie, voire le désespoir ». Le fonds national d’aide
au théâtre privé a remédié aux besoins matériels, mais quand cet été Henry
Le Bal a obtenu que la pièce soit reprise au Théâtre de l’Île Saint-Louis à la
rentrée, il a retrouvé son équipe enthousiaste, tout comme le propriétaire
du théâtre Jean Le Couëdic. « Il nous permet de répéter quinze jours avant la
reprise », se réjouit-il.
Les cinq comédiens, dont l’auteur, Michel Boëdec, compositeur et organiste
d’origine quimpéroise, Clémentine Stépanoff, Alan Sorano et Stéphane Di
Napoli, se sont replongés avec bonheur dans ce texte, une « tragédie
bouffonne » qui évoque un temps dans une grande ville où le chant des
oiseaux a disparu. La gestion des jardins publics a été confiée à une société
privée qui a conçu une machine pour reproduire ce chant pour l’agrément
des visiteurs (*).
(*) La pièce sera donnée les vendredis et samedis à 21 h et le dimanche à 17 h 30 du 17 septembre au 30 octobre (15 €).
à suivre ici nos dates pour début décembre comme prévu.
d'ores et déjà nous annonçons la saison 2 dès septembre 2021 !
mais d'ores et déjà merci à tous les spectateurs qui nous ont rejoints aux premières représentations des Zoizeaux, et de tous les beaux témoignages dont ils nous ont fait part.
Et comme disait le poète Salmon : " à l'art vivant !"