Henry Le Bal vous donne rendez-vous avec ses amis lecteurs et musiciens
le Jeudi 17 septembre à 17 H
pour la sortie officielle de son livre : Les Masures de L'âme.
Nous remercions très chaleureusement le Musée départemental Breton et les éditions Coop Breizh. Après la lecture, une séance de dédicaces est prévue rue du Frout à la galerie de Bretagne.
Poète, romancier, auteur de théâtre, directeur d’une troupe, Henry Le Bal offre ici un texte radical dont certains ne manqueront pas de voir une lecture contemporaine et profane du Château de l’âme de Sainte Thérèse d’Avila.
LE LIVRE
En ce monde soumis au règne absolu de l’image, une pensée se retrouve enfermée dans un labyrinthe qu’elle s’est elle-même créée. Comment en sortir ? Comment sort-on d’un fin-fond de soi de plus en plus mensonger ? Au cœur de soi, y a-t-il une voix à qui parler pour se libérer ?
Ce texte de Henry Le Bal est un long poème mis en scène par une série de visuels réalisés spécialement par le photographe Thierry Bécouarn.
Ainsi cet écrit peut-il se lire à la manière d’un pas à pas théâtral ou cinématographique aux images arrêtées.
« Poème théâtral, pourquoi pas, ou lecture théâtralisée, dont les yeux seraient spectateurs, silencieux face aux mots, et dont les lèvres, de moins en moins immobiles prendraient possession de la scène. »
LE MOT DE L’ÉDITEUR « Quand un éditeur se voit proposer ce type de projet, il réfléchit.
Sera-t-il à la hauteur ? Parviendra-t-il à accoucher de l’objet qui saura matérialiser sans les trahir les pensées et les prises de vues à lui confiées?
Je pense pouvoir dire que c’est chose faite. J’ai en main l’OCNI (objet culturel non identifié). Il interpelle. Il invite à l’évasion, à l’égarement. Il est beau.
Fierté de l’éditeur qui remercie l’auteur pour cette enrichissante mise à l’épreuve de ses savoir-faire. »
Daniel Le Teuff
EDITIONS COOP BREIZH - 144 pages, texte de Henry Le Bal, mis en scène par les photographies de T. Bécouarn.
(EAN 978-2843468940 - ISBN 2843468949 - 21 x 15 cm. PPV : 20 €)
Dans la grande ville, on n'entend plus les oiseaux. La gestion des jardins publics a été confiée à une société privée. Cette société a pour charge de reproduire, avec l'aide d'une machine le chant des oiseaux pour l'agrément des visiteurs.
La pièce décrit l'arrivée et les premiers essais de cette machine. D'un présupposé scientifique et logique, tout va se précipiter dans l'absurde jusqu'au poétique le plus élevé.
Les personnages.
Montfleuri. : Directeur du jardin.
Il est la mémoire du lieu, témoin principal du passage d'un monde à l'autre.
Melle de Merod.:L’administratrice générale de la société de gestion. Femme d'affaire, elle incarne la nouvelle autorité.
Le Professeur Didono. : Scientifique, grand oiselier de l'Université. Un savant qui ne s'exprime plus que par le langage des oiseaux.
Monsieur Naudou. : Concepteur et créateur de la machine à reproduire le chant des oiseaux, au point de faire totalement corps avec elle.
Le Marchand de masques. : Vendeur itinérant habitué du jardin. Il est avec Montfleuri la mémoire du jardin public.
Cette nouvelle pièce de Henry Le Bal pose la question de l’origine du langage. Par son sujet comme par ses personnages, la pièce amène le spectateur dans un univers d'apparence censé qui s'ouvre, peu à peu, sur le burlesque, le poétique.
Musique : -Cours Privé de piano depuis 1998 avec Tsvetan Dobrev puis Cyrille Kirilov - -2011-2015 : Formation classique au cours Simon avec David Stzulmann --2013-2015 : Formation « préparation de concours » au cours Simon avec Arnaud Decarsin
Théâtre :
-2015 : « épithumia » au théatre Pixel, dans le rôle de Pyrrhus
-2015-2016 : Création de plusieurs spectacles en tant que co-auteur, co-metteur en scène et acteur au saint de la compagnie « Le 4ème zouave »
-2015-2017 : « Le jeu » d’après « Le jeu de l’amour et du hasard » de Marivaux au festival de Fribourg, au théâtre de la Joncquière puis à la comédie Nation, dans le rôle de Dorante.
-2016 : Plusieurs lecture des pièces et poèmes de Catherine Gil Alcala au 104 et aux déchargeurs.
-Septembre2017- Janvier 2018 : « Molière mon amour » à la comédie Saint-Michel dans plusieurs rôle (Arnolphe, Sganarelle, Orgon, Harpagon, Jupiter, Phillinte…)
-Février 2017: « Comment harponner le requin » de Victor Haïm au théâtre Hervé Villard dans le 91, dans le rôle d’Arthur.
-Mars-Juin 2017 : « Une vie d’artiste » de Thomas Bocca, à la Folie Théâtre, en tant que metteur en scène et comédien dans le rôle d’Arthur
-Octobre 2018 : « La voix captive » d’Henry le Bal, au théâtre de l’ile Saint-Louis, dans le rôle d’Alias
-Janvier 2019 : « Jeux d’enfants » adapté du film de Yann Samuel par Fabien Richard, dans le rôle de Julien, au théâtre du gymnase
-Courant 2019 : « 12305 Helena Drive », biopic sur Maryline Monroe, dans le rôle d’Yves Montant.
Cinéma :-2017 :« Entre toi et moi » de Dylan El Kara dans le rôle de Ted
Juliette Raynal joue dans
La Voix Captive : le rôle de Julie
Juliette Raynal est née le 18 octobre 1994. Elle vit le théâtre comme une évidence. « Le théâtre était là avant moi, avant ma naissance ». Dès l’âge de 8 ans, elle déclare vouloir devenir comédienne ce qui ne contredit pas ce qu’aurait inscrit, comme une prophétie, sa grand-mère, le jour de sa naissance : « Juliette sera comédienne ». Les dés en sont jetés. Elle marche, depuis, dans les pas de son grand-père, Raymond Raynal, directeur du théâtre du Jeune Colombier à Paris. Il a fait partie de la grande génération du Théâtre national populaire ( TNP) aux côtés de Jean Vilar. Juliette a grandi à Paris, Rive gauche, entre ateliers d’initiation au théâtre et cours de danse.... Après un bac littéraire -option théâtre- où Juliette monte avec sa professeur de Lettres L’Illusion Comique de Corneille, elle poursuit au conservatoire du 5ème arrondissement. S’en suivent La Dispute de Marivaux, Antigone d’Anouilh. En 2014, elle joue dans La Crypte l’auteur Henry Le Bal et mise en scène dans l’église Saint-Sulpice. « Je ne suis pas là par hasard », déclare Juliette pour qui monter sur les planches est très naturel « Je m’y sens pleinement légitime ». Pour cette jeune femme plus comédienne qu’actrice, le théâtre est devenue une nécessité où il est possible de créer dans l’instant avec d’autres comédiens. La force de cet art vivant étant sa capacité de de réinventer à chaque nouvelle représentation. L’exploration du jeu, du mouvement et la gestuelle sont au coeur de sa démarche car Juliette aime « s’approprier le vide par le physique ». « Le corps ne peut être mou, mais il faut aussi savoir le relâcher pour que le personnage s’exprime totalement ». Il s’agit d’une « rencontre primitive ou animal » avec l’autre : son partenaire ou le public car « le théâtre, c’est d’abord une rencontre très instinctive avant que le verbe n’arrive ». Les Classiques ont sa préférence comme le rôle de Wendla dans « L’éveil du printemps » de Frank Wedekind. Juliette Raynal rêverait d’incarner Hermione dans Andromaque de Racine ou encore de Lady Macbeth dans Macbeth de Shakespeare. Autant de rôles qui offrent des plongées dans l’inconscient des personnages et résonne fortement en elle.
Juliette Raynal est partisane d’un théâtre très engagé émotionnellement et envisage cet art vivant avant tout comme un divertissement qui permet « d’emporter le public dans un autre monde » , comme dans un songe, une façon de lui offrir un échappatoire à à l’actualité. On comprend que l’univers de l’auteur et metteur en scène Joël Pommerat trouve ses faveurs. Pour Juliette Raynal, le théâtre est ce cadeau de naissance où elle se réfugie volontiers : « un monde qui lui parait plus tangible que la réalité ».
Baudouin Sama joue dans
La Voix Captive, le rôle de Philémon
Comédien théâtre et Cinéma
à venir texte Baudouin Sama
Alan Sorano signe la mise en scène
et joue dans La Voix Captive, joue trois rôles dans la pièce
Alan Sorano est né le 16 avril 1985 à Avignon. C’est le petit-fils de l’acteur Daniel Sorano (1920-1962), engagé au festival d’Avignon par Jean Vilar. Venu lors de la quatrième édition de la semaine en Avignon, il jouera pendant dix ans, aux côtés de Gérard Philipe, Jean-Pierre Darras, Georges Wilson, Philippe Noiret, Michel Galabru, Bernard Blier ou encore Maria Casarès. Jusqu’à l’âge de vingt ans, Alan évolue loin des planches ne s’intéressant pas particulièrement au théâtre. Après un bac comptabilité et une année en Fac d’Histoire, il découvre le théâtre grâce à une option qui sera l’élément déclencheur « Voilà ce que je veux faire ! » Dans le même temps, sa grand-mère Suzanne Deilhes Sorano qui était chanteuse d’opérette l’emmène voir à Toulouse, dans le théâtre qui porte le nom de son grand-père, « Roméo et Juliette ». « Ce fut une véritable révélation ! » Voilà comment cet art vivant a infusé chez le jeune homme pour devenir aujourd'hui une nécessité. Alan Sorano monte alors à Paris où il suit pendant trois ans le Cours Simon. Dans la foulée, il intègre la Compagnie Proscenium, créée par André Dulamb et Colette Magnier qui monte des spectacles de sensibilisations destinés aux jeunes publics. Formé à la scène, il se définit comme un comédien polyvalent qui s’envisage aussi bien sur un plateau de télévision, de cinéma ou de radio. En 2014, il incarne le valet de comédie ( Tharsis ) dans la pièce intitulée « La Péniche » d’Henry Le Bal, mise en scène dans la crypte de l’église Saint-Sulpice. En 2015, il rencontre un agent artistique qui lui propose de réaliser ses premiers casting. Il est retenu pour participer à des séries télévisées : « Petits secrets entre voisins », « Les Mystères de l’amour », « Plus belle la vie ».
S’il adore les Classiques comme Ruy Blas de Victor Hugo ou les comédies de Georges Feydaux, Eugène Labiche, sa préférence va pour le rôle de Marius de Pagnol qu’il rêverait de jouer car « chaque phrase, chaque intonation lui va en plein coeur ! ». Selon lui, « le rire est très important dans l’époque que nous vivons ». Sa motivation est d’apporter au public un peu de cette légèreté qui permet de relativiser et d’alléger la vie. Récemment, un stage au théâtre de la Tempête, chez Philippe Adrien, l’a confirmé dans son envie de faire vibrer le public en le sortant de son quotidien, « ce qui n’exclut pas de le faire réfléchir ». Quant au rôle de Cyrano de Bergerac : « Je ne me sens pas prêt pour le moment. Trop de poids. » Il faut dire que son grand-père qu’il admire et qui reste son acteur préféré, a joué Cyrano de Bergerac « le soir de Noël 1960 quand il y avait qu’une chaine. Autant dire qu’il a marqué le rôle. » Alan Sorano marche dans les pas de son aïeul qui dégageait déjà cette chaleur et cette générosité dont a clairement hérité ce jeune comédien.
Henry Le Bal, l'auteur, joue dans la voix Captive le rôle d'Alexandre
"La Voix Captive est une pièce de théâtre alliant mystère et mythe dans une féérie de personnages poétiques. L'histoire se situe dans un atelier de marionnettes en cours de destruction pour cause d'urbanisme. L'action mène le spectateur par-delà le quatrième mur, à entrevoir l'île, là-bas, comme but du voyage. De plus, il paraît que l'une des marionnettes parle, mais nul ne sait laquelle."
Merci de noter que la pièce de Théâtre : "La Voix captive " sera créée à Quimper le Week -nd des 13 et 14 octobre avant d'être jouée sur paris jusqu'au 16 décembre.
15€ - étudiants de moins de 25 ans, avec une carte: 10€
En octobre 2018 17h30: le 21, 28 21h00: le 19, 20, 26, 27 En novembre 2018 17h30: le 4, 11, 18, 25 21h00: le 2, 3, 9, 10, 16, 17, 23, 24, 30 En décembre 2018 17h30: le 2, 9, 16 21h00: le 1er, 7, 8, 14, 15
Pièce de Théâtre de Henry Le Bal Mise en scène par Alan Sorano
la distribution : les acteurs
interprétée par Juliette Raynal (Julie) Alaan Sorano (mise en scène et trois rôles) Rémy Custey ( Alias) Baudouin Sama (Philémon) Henry Le Bal ( Alexandre)
le livre :
publiée aux Éditions l'Age d'homme. Collection Théâtre vivant.
merci à tous de vos partages, de vos soutiens et au plaisir de vous retrouver au théâtre ! merci à Thierry Becouarn pour ces photos de l'équipe artistique prises lors des répétitions de septembre aux Ateliers du jardin Quimper pour les répétitions (merci à l'équipe aussi pour son accueil ! )
merci à Liz H pour son œil artistique des costumes et accessoires !
Un hommage sera rendu le jeudi 19 juillet à 13 h 30 au crématorium de Quimper
« Peindre, c’est d’abord être seul… »
« Ce dont je me souviens, c’est d’avoir parlé du Pardon avec Henry. Je lui racontais : je ne me souviens plus du jour, c’était un soir en réalité, au crépuscule. J’avais longé le rivage où, frémissantes, de petites vaguelettes blanches mouraient sur le sable, devant moi le soleil couchant. Une impression de paix indéfinissable. Un de ces moments rares où l’on peut se dire sans crainte que l’on est heureux de vivre. Heureux de vivre pour voir. Voir et entendre. Toute cette beauté, cette grandeur pour moi… me disais-je. »
Yann Queffelec Avant propos du peintre « L'île nue »
(Ed. Palantines 2011. 1ère édition)
"L’amiel
au ruisselé de l’écume sur les galets
à son échevellement sur chaque grain
de sable
pour dire
à l’oreille
le loin indéfini
là-bas
où l’œil ne distingue
la ligne qui séparerait
le ciel de la mer… "
Henry Le Bal, « L'île nue »
(Ed. Palantines 2011. 1ère édition)
Un hommage sera rendu le jeudi 19 juillet à 13 h 30 au crématorium de Quimper
(15 allée de Meil Stang Vihan ( PF Donval 02 98 90 20 05)