Publié le 19 Novembre 2016
Ce que ne peut voir le spectateur...
Blog de Henry LE BAL : Ecrivain, Livre, Théâtre, les annonces basiques mais essentielles.
Publié le 19 Novembre 2016
Ce que ne peut voir le spectateur...
Publié le 1 Novembre 2016
jusqu'au 11 décembre,
tous les vendredis et samedis à 18 H 30, tous les dimanches à 15 H 00,
Les comédiens, l'auteur et tous les Personnages publiés vous donnent rendez-vous pour un moment poétique et drôle.
un grand bravo à Alan Sorano qui signe une mise en scène qui restera par son professionnalisme et sa capacité à traduire un imaginaire profond.
Il reste un mois et demi de représentations au Théâtre de l'île Saint-Louis Quai d'Anjou Paris. (métro Cité ou Pont Marie) et oui déjà !
L'équipe remercie très chaleureusement Catherine Domain, Librairie Ulysse pour son accueil après les spectacles dans son extraordinaire librairie des îles et des cargos. Catherine et les Le Bal une amitié littéraire et artistique qui dure depuis 18 ans...
Soyez acteurs de leur succès, vous ne serez pas déçus !
possibilité d'acheter les billets en ligne sur billetreduc
Mathurin et Monsieur Monsieur joué par l'auteur Henry Le Bal et Philippe de Brugada (photo David Raynal
Le dératiseur et Monsieur Monsieur joués par Alan Sorano et Philippe de Brugada (photo David Raynal)
Publié le 30 Avril 2014
Vous êtes cordialement invités
le samedi 10 à partir de 18 h 00
à la Galerie de Bretagne
13 rue du Frout à Quimper
à une rencontre dédicace.
Publié le 10 Août 2011
Sur l'île d'Ouessant, rencontre avec Henry Le Bal au Salon International du Livre Insulaire ( 20-24 août 2011)
plus d'infos sur : www.livre-insulaire.fr
Publié le 27 Mai 2010
En fait…
« Qui voit Ouessant, voit son sang ! »
C’est net comme un verset du texte.
Quand on est sur cette île
Sur l’île
Ça cingle dans la tête
Ça sonde et les cœurs et les reins
Le bla-bla ne tient pas sous les vents
Et il faut aux pensées l’estif et le pern du granit
Pour tenir ici debout face au large.
On n’est pas dans le pamphlet
Dans le poème à deux balles
Ici pas question non plus
De se la dorer placide dans le cynique
Ou serein dans le sceptique
Ici c’est l’Iroise
Et dans les fonds qui entourent l’île
Les crabes, lymphatiques, s’y connaissent en épaves
« Qui voit Ouessant, voit son sang ! »
Bien
Bel et bien
Et ?
Eh bien vu d’ici
Le là-bas, dont on aperçoit les côtes par temps clair
Nous apparaît enfin
Simple
À circonscrire dans le lapidaire
Plus résistant qu’un galet
Une phrase et il suffit
Que voici :
En fait, depuis 1789, tout ceci manque vraiment de style.
Rien à rajouter
C’est comme un « Je vous salue Marie », seul, dans la chapelle aux naufragés
Rien à rajouter
Juste regarder et dire, oui
En fait, depuis 1789, tout ceci manque vraiment de style.
Henry LE BAL
Ouessant juin 2009
Article paru en juin 2009, in Club des ronchons (éditions l'âge d'homme)
Publié le 7 Avril 2010
Partition Bretonne
en ce printemps 2010, Henry Le Bal signe un texte sur la peinture de Maryvonne Jeanne Garrault.
à découvrir en souscription sur le site du peintre www.jeanne-garrault.com
Publié le 26 Octobre 2009
Publié le 2 Mai 2009
Le texte intégral de la pièce 1 H 1/4 est publié et disponible après les spectacles au prix de 10 € ( tarif libraire 12 €)
Publié le 21 Février 2009
Le sublime ou la dernière rébellion
Dans Citadelle, Saint-Exupéry fait dire au roi de la cité du désert :
Montre-moi tes chefs d’œuvre.
Tel est le majestueux accueil. Il s’adresse à quiconque vient en émissaire d’un loin. Les portes lui sont ouvertes. Juste ceci, avant tout discours :
Montre-moi tes chefs d’œuvre et je te dirai le ciel que tu pries.
Moi ai trouvé une des dernières peintures d’un montparno. L’un du groupe de la Rotonde. Dans cette brasserie aujourd’hui on peut y voir une repro de son portrait par Modi. Un anar, druidique, anti-catho, anti-marchand, anti-critique. Un peintre des nus qui fuira les galeries de Paris pour les afriques et en ramènera ce que nul ne vit et peignit avant lui. À la fin de sa vie, oublié de tous, quelques Christ. Pas le Fils, juste l’homme, un homme rejeté et maudit. Deux trois crucifixions et autant de piéta. Moi ai retrouvé l’une d’elle. L’homme décroché du bois dans les bras de sa mère. Mais déjà, en haut du Golgotha, il n’y a plus la croix. Juste un trou, derrière, où elle était plantée. Un trou et un corps dans les bras de sa mère."
pour commander l'ouvrage www.lanef.net
Publié le 21 Février 2009
Texte pour les sept dernières paroles du Christ de Joseph Haydn . Extrait poème IV
IV - MON DIEU, MON DIEU,
POURQUOI M’AS-TU ABANDONNÉ?
Si le Verbe crie ça
Que deviendront les mots
Quelles langues parleront les hommes?
Toutes les pensées du beau et du haut
Mourront de soif dans des Massada
Les autres, des slangs, feront des pogromes
De ce qui fut raison et sens
On grimera les mots, on se moquera d’eux
On vêtira les langues en filles
On brûlera les essences avec de l’essence
La tristesse ne rit qu’autour d’un feu
Et on écrira des livres comme on force les filles
Si le Verbe crie ça
Que la douleur enflamme
Que deviendra la chair?
Que restera-t-il du tout premier baiser du monde?
Qui se souviendra
Que l’amour de l’homme et de la femme
Est le souvenir clair
De la raison du monde?
Que deviendront les pensées
Si ce premier baiser
Ne peut plus être pensé?
Sile Verbe crie ça
Que deviendront les cités ?
Des bancs, des meutes, des termitières ?
Des hordes, des hardes
Des faunes de féroces forçats
Banales d’atrocités
jusqu'à la nuit luante des litières
Dans l’oise des joies hagades
Un immense bruit de fobd
De cracardes, de heugles
De siffles, de bruissants
Que quelques ici-où-là strideront
enpauvres niffles
D ‘enfants aveugles
Gémissants
(...)